Le People’s Puskás : Que pouvons-nous apprendre des 100 plus beaux buts ?

Magnus Holt

Feb 6, 2025

Le football est un jeu d’instinct, de technique et de précision. Quand tous ces éléments se combinent en un instant, des moments inoubliables naissent. C’est exactement ce que nous célébrons avec Le People’s Puskás. Cette année, 2 183 de ces instants magiques ont été soumis. Nous avons plongé dans les chiffres pour analyser d’où viennent ces buts, comment ils sont marqués et ce qui les rend si spéciaux.

Des quatre coins du monde, nous avons reçu des buts qui ont laissé les défenseurs sans réponse, les gardiens impuissants et les supporters émerveillés. Sélectionner les meilleurs n’a pas été une tâche facile, mais nous avons désormais nos 100 nominés.

Lisez-en plus sur notre processus de sélection des 100 nominations.

Les 100 nominés : une célébration mondiale du but

Année après année, Le People’s Puskás met en lumière les plus beaux buts du football amateur, et cette édition ne fait pas exception. Les candidatures viennent du monde entier, mais un pays se démarque particulièrement parmi les 100 meilleurs buts : l’Angleterre, avec 27 buts sélectionnés. Et si le trophée « rentrait à la maison », du moins en matière de frappes spectaculaires ?

Les États-Unis (15), l’Allemagne (12) et la France (9) sont également bien représentés. Au total, des buts en provenance de 26 pays figurent parmi les nominés, prouvant que le talent en matière de finition dépasse largement les nations traditionnellement dominantes du football. La magie peut se produire n’importe où.

Le lauréat de l’année dernière venait du pays de Galles, et les Gallois sont de retour. Cette fois, Ilan Ap Gareth, du Gresford Athletic, porte leurs espoirs avec l’ambition de suivre les traces du champion précédent, Mason Evans.

Qu’est-ce qui fait un but exceptionnel ? Analyse des candidats

Alors, quel type de buts a été retenu cette année ? Des tendances claires se dégagent en observant le Top 100.

Le coup de ciseau ou la bicyclette reste la quintessence du but spectaculaire, avec 19 nominations. Il y a quelque chose d’inlassablement fascinant dans un joueur qui s’élève dans les airs, frappe le ballon en pleine extension et le catapulte au fond des filets.

Mais ce n’est pas la seule manière de marquer un but digne de figurer dans cette liste. Seize des nominés ont inscrit des frappes surpuissantes de loin, laissant les gardiens totalement impuissants. Et pour ceux qui privilégient l’élégance, 14 lobs parfaitement dosés ont été sélectionnés, prouvant qu’un but peut être une question de finesse plutôt que de force brute.

Les reprises de volée et demi-volées continuent de captiver, avec 12 représentants pour chacune de ces catégories. Frapper un ballon en suspension avec un parfait mélange de timing et de technique est toujours aussi satisfaisant à voir.

Un grand absent cette année ? Le jeu de tête. Aucun but inscrit de la tête n’a été retenu. Peut-être est-ce une simple coïncidence, mais cela rappelle que, lorsqu’on pense à un « beau but », on imagine davantage un geste technique au pied qu’une domination aérienne.

L’évolution de la perception d’un « beau but » ?

L’un des chiffres les plus surprenants de cette édition concerne le faible nombre de buts impliquant un dribble réussi face à un adversaire. Seuls 22 des 100 buts sélectionnés incluent un joueur éliminant un défenseur avant de marquer. Le dribble est-il un art en voie de disparition ? Ou bien les buteurs modernes privilégient-ils les transitions rapides et les finitions en une touche ?

L’analyse des données semble suggérer cette dernière hypothèse. Sur les 100 buts nominés, 49 ont été marqués en une seule touche. Qu’il s’agisse d’une frappe bien placée en dehors de la surface, d’une volée puissante ou d’une reprise millimétrée, près de la moitié des plus beaux buts de l’année sont le fruit d’un pur instinct plutôt que d’une construction élaborée.

Dans cette même dynamique, 38 des buts n’ont impliqué aucune passe avant d’être inscrits. Que ce soit sur une action individuelle, un coup de pied arrêté direct ou une opportunité saisie après un ballon mal dégagé, ces buts reposent sur l’éclat d’un seul joueur. Et même lorsque des passes sont en jeu, elles restent limitées : en moyenne, seulement deux passes précèdent la frappe finale. La majorité de ces buts sont donc issus d’actions rapides et décisives plutôt que de longues phases de possession.

Et d’où viennent ces buts ? Seulement 33 ont été marqués dans la surface de réparation. Cela signifie que la majorité – 67 pour être précis – sont des frappes lointaines, dont 16 inscrites à plus de 30 mètres. Parmi elles, certaines sont de véritables exploits, avec même quelques tentatives réussies depuis leur propre moitié de terrain.

À vous de décider

Les 100 plus beaux buts sont là, et maintenant, c’est à Vous de jouer. Les votes sont ouverts, et les huit meilleurs buts se qualifieront pour la phase à élimination directe. Vous disposez de trois votes par jour, alors que vous soyez amateur de frappes de 40 mètres, de bicyclettes acrobatiques ou de lobs délicats, faites entendre votre voix.

Les votes ferment le 28 février, et nous avons besoin de Vous pour élire le plus beau but de l’année. Regardez les buts, votez et participez à l’aventure. Qui sait ? Le prochain lauréat du People’s Puskás pourrait bien être le but qui vous laissera sans voix aujourd’hui.

www.peoplespuskas.com

No items found.

FAQs

No items found.